21.17 ; C’était l’heure qu’affichait ma montre. Il est bien tôt ou même trop tard pour faire du jogging ? Pourquoi le faire aussi tard le direz-vous ? Après une journée à penser et à clore des dossiers à papa, je n’avais pas la tête à sourire, à rire mais encore à vivre. J’avais besoin de prendre l’air, un vrai besoin. Serais-ce bénéfique ? Je n’en étais point certaine mais ce qui était sur était qu’il faisait noir, une pénombre que l’on pourrait qualifier de nocturne ? Mes écouteurs lâchaient de douces musiques allant de la pop-rock ou encore au rnb même si je n’étais pas trop fan de certains titres qu’avait choisi Luna pour moi, je devais avouer que j’avais tellement de choses dans la tête que toutes les chansons ne décoraient que le silence du parc. Personne, que des arbres dont les feuilles volaient. Seulement moi et mon âme ou ma tête. Il est si simple de dire « Je vais bien, ne t’en fais pas » mais il est compliqué de cacher que c’est faux. Y arrivais-je ? Pas vraiment et courant avec les larmes aux yeux, j’avais l’impression de libérer ma colère, ma rage rien qu’en courant. Rien que des jambes, des pieds et une motricité qui se libérait de mes dernières tensions. Tout ce que je pouvais garder en moi sortait sous forme de courses. Depuis la mort de mon père, je ne pouvais m’empêcher de me retenir de pleurer pour dire « je suis forte » et j’y arrivais seulement devant les autres, une fois seule… rien ne pouvait m’empêcher de me lâcher. Vous savez qu’il est difficile de se rendre compte de tout ce qu’on peut emmagasiner dans ma situation, les gens ne se rendent pas compte. Voir votre père, votre géniteur et la seule personne qui s’occupait physiquement de vous (je veux dire pas par des lettres ou autres mais qui était présent physiquement pour elle) mourir devant vos yeux. Certains diraient, ça va encore car tu as pu lui dire au revoir et être sa dernière pensée mais je n’ai pas finis… car quand on voit l’homme avec qui l’on pouvait se voir construire un avenir tuer notre père devant nous, la vision des choses prend directement une tournure différente. Coupable ? Parfois, je me sens coupable car si je n’avais pas ouvert mon cœur, peut-être que rien ne serait arrivé, beaucoup de peut-être.

Courir, je ne pouvais que courir, sans but et en rond depuis une demi-heure, je ne m’arrêtais pas et d’un coup… la pression se relâcha comme si courir m’avait un peu aidé, comme si il m’avait permis de relâcher les nerfs, la tension et tout ce dont je pouvais être souffrante psychologiquement. C’est alors que je fondis en larme, pleuré ? J’en avais besoin et tout le monde en a besoin mais il faut être prêt de le faire. Au milieu du parc posant alors mes mains sur ma tête et restant debout… simplement. Je ne pouvais faire autrement, il n’y avait pas de bancs autour de moi. C’est alors que je me mis à marcher, marcher sans courir et laisser les larmes couler. C’est alors que je relevais la tête et essuyait mes yeux avec la manche de mon gilet qu’une ombre s’aperçu. Je ne sais pas pourquoi mais depuis ce fameux soir, la moindre chose m’effraie. D’abord, je couru sans même regarder qui c’était ou même pourquoi et cela se trouve il n’était même pas là pour moi mais vous savez, je n’ai pas seulement vu mon père mourir mais j’ai traversé une vitre en voulant m’interposer, en voulant le défendre et j’étais figé sur le sol, cela peut faire peur à tout le monde puis l’on ne sait jamais ce que la suite peut raconter. J’avais peur et mon cœur battait à cent à l’heure comme si j’étais sur le point de me faire tuer et voir ma vie défiler devant mes yeux mais non, je courrais sans même regarder devant moi sans même me douter que c’était peut-être rien de grave, un homme qui promenait son chien ? Ça arrive mais l’instinct avait pris le contrôle de mon corps. La peur, elle seule m’abritait. Mes parents me disaient toujours de regarder avant de traverser, d’abord à droit puis à gauche, c’est d’une logique mais vous croyez que j’allais prendre la peine d’y penser. Ma voiture se trouvait à 5 mètres de moi, je pouvais presque la voir même si mes yeux étaient humides et donnait une vision floue quand sans que je puisse réagir, une voiture arrivait vers moi à toute allure. C’est toujours là qu’on se dit, et mince… je vais mourir mais parfois ce n’est pas le cas.

Un voiture, une seule voiture, un engin de 4 roues avec de la taule. C’est dingue comme on peut bêtement rester de glace devant ce genre de chose. Au départ, il me fallut un temps pour la voir mais quand ce fut le cas, j’avais les idées confuses. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? J’étais en quelques sortes persuadé que j’allais mourir, il était peut-être mieux ainsi ? Allez, je me serais bien donné une gifle pour avoir pensé ça, rien qu’une fois j’avais pensé que mourir serait la plus belle des solutions pour régler mes problèmes mais comme le dirait Bryan « ce n’est pas une solution ». La mort est souvent dite comme normale, on meurt tous après plusieurs années, c’est le cycle et bien je dirais bien que je me fous du cycle même si je ne sais pas où j’en suis, je ne devais pas mourir. Luna… que ferait-elle sans moi ? Qui suis comme une mère pour elle. Quel genre de femme serais-je si j’osais l’abandonner ? L’ultime moment fut abandonné lorsqu’un ombre ou plus vite un corps se jeta sur moi et se laissant alors retomber sur le sol à mes côtés. J’avais envie de respirer un bon coup et faire le point, je venais d’échapper à la mort surement pour la deuxième fois en quelques semaines ? Mais je me disais aussi et si le chauffeur était engagé pour me tuer ? Tant de questions et beaucoup trop qu’il n’en fallait. Il fallait un temps pour que je me rende compte qu’une personne m’avait sauvé mais aussi pour que j’ouvre les yeux car je devais avoir les avoir fermé à l’ instant où j’ai vu les phares se rapprocher et jusqu’à maintenant. Me dégageant un peu de mon sauveur, qui était-ce ? Je n’en savais rien mais au fond, je pense que maintenant que je le sais et que j’ai ouvert les yeux, j’aurais rêvé les garder fermer ! Sans même comprendre alors qu’il me demandait comment j’allais, je le giflais. Il avait un culot de me poser cette question car sans lui, je serais surement autour d’un repas avec mon père et Luna… surement que j’aurais préparé des lasagnes comme je sais si bien les faire puis une tarte au prune pour le désert, j’étais très bonne cuisinière ! Comment allais-je ? Non mais vraiment, il n’a pas d’autres questions et plus j’y repensais et plus l’envie de le gifler revenait c’était presque automatique comme un instinct la rage et un mélange de colère, tout ça en même temps puis le désir et la reconnaissance mais peut-être que c’est à moi que j’en voulais pour ses deux choses car même si je refusais de l’admettre, je l’aimais. C’est peut-être ce qui faisait encore plus mal. C’était douloureux au fond car je me sentais brisé, le cœur brisé comme une trahison. Une plaie béante à chaque fois que je pensais à notre premier baiser, au dernier moment passé avec lui avant que la dernière image dont j’avais le souvenir soit la sienne tuant mon père. Alors que mes mains partaient pour une nouvelle gifle, il les attrapa et rien que ça suffisait à ouvrir la plaie, j’avais besoin de me défouler !

Bordel, bordel ? Qu’est-ce que je voulais ? Sérieusement ? Je n’en sais rien mais je voulais venger mon père et peut-être que grâce à ça j’irais mieux ? Non mais sérieusement venger mon père en tuant l’homme que j’aime ne m’aidera pas et pas du tout même si j’en étais consciente, c’était plus fort que moi surement par ce qu’il m’avait retiré la seule personne, l’unique personne qui n’était pas partie et qui ne m’avait pas laissé. Ma mère étant morte à mon adolescente, Bryan était reparti en Amérique quelques semaines après pour aller à l’armé et « s’éloigner » de mon père. Je n’avais plus que lui et Luna mais Luna m’a moi et ce n’est pas pareil. Mais les mots les plus déchirant étant « partis rejoindre ton père ». Je n’en revenais pas comment osait-il remuer le couteau dans la plaie ? Comment avait-il osé ? Il savait que je voulais me venger, il le savait mais pourquoi voulait-il donc en rajouter une couche. Comment osait-il.

Je ne répondais pas et j’avais les larmes aux yeux. On voyait déjà que j’avais pleuré plus tôt grâce aux traces de maquillage mais pourtant là… j’avais envie de pleurer mais la haine et la rage prenait le dessus. Il partait et tournait les talons, au fond… j’aurais et je devrais peut-être le laisser partir ? Je devrais mais vous savez que je ne le ferais pas… pas maintenant !

_ Alors c’était ça ton plan ?

Je restais alors droite, sans bouger. Je n’avais pas envie de l’y retrouver ou de le suivre car se serait bien trop difficile pour moi de me dire que je cours après… Je ne savais pas ce qu’il allait faire suite à cette questions mais je finis directement par rajouter la suite. Je ne savais pas d’où je sortais cette idée mais j’avais eu tellement d’hypothèse en quelques semaines qu’elle me paraissait la plus censée, c’était peut-être faux mais les larmes aux yeux, toujours. Je continue !

_ Tu devais séduire la fille pour approcher le père facilement ? Bravo alors. Mission Accompli, tu as reçu une médaille ?

Sans le vouloir le jeune homme venait de sauver la vie de la femme qui le détestait le plus au monde. Ah bah c'est ça qui arrive quand on tue le père de la femme qu'on aime. Enfin, en même temps, il faut régler deux trois choses. Ce n'est pas Leandro qui avait tuer l'ambassadeur, soit le père de Lily, mais plutôt le jumeau qu'il avait caché à sa presque petite amie, enfin non petite amie, mais une petite amie avec qui la relation ne dura peu de temps, juste le temps à Léonardo ( le jumeau) de tout détruire entres les deux ex amants. Après avoir reprit ses esprit, le jeune homme se leva, et en profita pour l'aider. En reconnaissant les très de son visage, le beau brun était à la fois heureux de la revoir et inquiet, car il faut l'avouer, elle lui manquait terriblement, son rire, son sourire, son parfum, sa voix, tout lui manquer. On peut alors dire que Lily était devenue indispensable dans la vie de Leandro. Si le jeune homme aurait put être dans le bureau du père de Lily et empêcher son père de commettre un crime, il l'aurait fait. A peine, les pieds sur le sol, debout en faite, que le jeune homme s'empressa de lui demander si elle allait bien. Bien que la réponse ne pouvait être positive vu les événements qu'elle venait de vivre il y une quinzaine de jours, mais c'était plus fort que lui, il voulait savoir. A peine la fin de sa question, que le jeune homme se prit une claque en pleine figure. Leandro ne s'était même pas douter, que la jeune femme aurait put lui mettre une claque aussi rapidement. Mais bon sa n'arriva pas une deuxième fois, puis qu'il arriva à l'empêcher de recommencer son geste. Pour être sur de ne plus recevoir de gifles, le beau brun lui prit ses deux mains.

Bien qu'il soit gentil, il ne faut pas énerver ce jeune homme qui peut se montrer fort impulsif. C'est alors qu'il aurait dut tourner sa langue 8 fois dans sa bouche avant de prendre la parole. Leandro lui demanda alors ce qu'elle voulait, mais aussi qu'elle pourrait le remercier de lui avoir sauver la vie, que sans lui elle serait peut être repartis rejoindre son père. Cette dernière phrase le jeune homme la regretta à peine la bouche fermée. Il baissa alors la tête se maudissant, s'insultant intérieurement. Le beau brun prit alors la décision de prendre la fuite, il lâche alors la jeune femme, et tourna les talons. Il commença alors à marcher en direction du restaurant jusqu'à ralentir la cadence tout en écoutant la jeune femme. " Alors c’était ça ton plan ? " A ces mots, il fronça les sourcils, il s'arrêta quelques secondes, lui montrant son dos, et l'écouta à nouveau : " Tu devais séduire la fille pour approcher le père facilement ? Bravo alors. Mission Accompli, tu as reçu une médaille ? " A cette question, le jeune homme se retourna et se mit à marcher vers la jeune femme tout en reprenant la parole, bien sur il allait dire cela avec ironie.

_ Bah non ... Par ce qu'à la base le contrat il était sur ta tête mais vu notre premier baiser, et les autres j'ai demandé qu'il change la personne car je me disais que tu devais être un bon coup au lit, et c'est retombé sur ton père ! Pas de bol hein !? Dit il en haussant les épaules, assez énervé qu'elle puisse penser une tel chose. Comment tu peux croire une tel chose de moi ? Je ne cherchais que ton bonheur alors jamais je n'aurais tuer ton père ... Je n'ai même jamais frapper une personne, et c'est pas maintenant que je vais commencer, et encore moins tuer ! Je suis pas un fou mais mon frère l'est !

Le jeune homme la regarda alors dans les yeux, et s'en se rendre compte, une petite larmichette s'échappa de ses yeux. Il passa alors la main dans ses cheveux puis reprit la parole, ne quittant pas la brunette des yeux.

_ Voila pourquoi je n'est jamais parler de mon frère ! Je ne t'ai pas menti sur tout ... Je suis bien né à Milan le 25 Janvier 1983 mais je n'étais pas tout seul ... J'ai un frère jumeau, il s'appelle Léonardo, et si je t'ai jamais parler de lui, c'est qu'il a toujours été le contraire de moi, et qu'il le sera toujours !! J'ai pas tué ton père bordel !! Au moment où s'est arrivé, j'étais au fleuriste, rappelle toi, on devait passé la soirée ensemble, et j'ai pensé qu'un bouquet pourrait être sympa ... Vérifie si tu n'as pas confiance, il y a surement des vidéos qui le prouvent ... Il est venu chez moi, et il m'a dit qu'il partait parce qu'on allait le poursuivre parce qu'il venait de faire une chose qu'il n'aurait jamais penser faire ... C'est mon frère qui a tué ton père et qui t'a agressait alors que tu t'interposais ... Ce n'est pas moi ! C'est lui ! Alors maintenant si tu veux m'en vouloir le reste de ta vie pour une chose que je n'ai pas faite, vas-y ! J'peux pas te retenir ... Tu sais très bien ce que je ressens pour toi, et même si tu le sais pas je vais te le redire, je t'aime ! Et oui je suis tombé amoureux de toi, alors vas-y continu à t'acharnai sur moi, mais tu finiras bien un jour par ouvrir les yeux, et à te rendre compte par des petits trucs que le mec qui à tué ton père était mon frère ...

Pourquoi avais-je sortis cette idée de plan enfin tout ce bazar que l’on ne voit que dans les films ? Non mais sérieusement de quel boite magique pouvais-je sortir cette idée ? Un chapeau de magicien ? Comme les lapins et pouff, l’idée sort du chapeau. Sérieusement, je n’en sais rien mais 12 jours, 12 petits et simples jours m’ont donnés l’occasion d’y réfléchir. C’est dingue mais quand on a tant de choses dans la tête, on se fait des films et on choisit la plus « probable » mais au final quand on y réfléchit, elle est celle qui parait la plus dingue, la plus fantasque. Le monde est étrange avec toutes les choses que l’on n’arrive jamais à conclure, des questions… des dilemmes et au final, 75% restent et resteront sans réponse par ce qu’on fuit la réalité ? On n’y pense peut-être pas ou alors on se dit qu’on ne peut pas y croire car la vérité peut parfois laisser place à des choses que l’on n’aurait jamais voulu croire. Enfin là… je venais de poster mes questions qui me paraissaient dingue mais il se retourna pour revenir en face de moi. Sur le ton de l’ironie, il lança alors sa petite et amusante blague… ou peut-être pas. Je ris… par moquerie et surtout par ce que je trouvais ça amusant tout d’un coup qu’il dise « je me disais que tu devais être un bon coup au lit ». J’avais envie de dire qu’il ne pourrait jamais le savoir ou un truc du genre mais non, je le laissais continuer car après tout, je n’avais pas envie de le couper dans ses confidents. C’est retombé sur mon père ? Après ce rire moqueur, j’avais toujours cette rage et une larme qui coulait car c’était con mais on partait dans la dérision de la mort de mon père, cela devenait-il une raison pour en rire ? Je ne savais pas mais au fond, je n’étais pas très charmé pour ce petit moment de sa phrase. La mort de mon père dans une moquerie n’était pas ce que je voulais entendre mais je pouvais comprendre car il était en colère, cela se voyait dans ses yeux mais pourquoi ? Je ne comprenais pas car c’était moi qui devais être en colère, pas lui. Il dit alors qu’il n’aurait jamais pu faire ça. Devais-je le croire alors que j’avais vu que c’était lui. Et maintenant il a un frère ? Et Moi j’ai un berger allemand aussi qui me ressemble. Je ne savais que répondre, qu’agir alors qu’il disait qu’il ne voulait que mon bonheur, devais-je le croire ? Au fond ? Je n’en savais rien et c’était pire, je ne savais pas ce que je devais croire, ce que je devais faire, je ne savais rien et j’avais les larmes aux yeux, non pas les larmes aux yeux mais elles quittaient déjà les yeux pour fondre sur mes joues.

Il avait une larmichette qui s’échappait des yeux, je l’avais vu mais cela ne changeait rien à ce que je devais croire et si je devais y croire ? Je ne savais rien du tout, tout ce que je savais était que j’étais perdu. Je voulais bien y croire mais je l’avais vu et pourquoi ne m’avoir jamais dit qu’il avait un frère jumeau ? Je pensais le connaitre assez pour le savoir, je ne savais pas qui je devais croire ou si je devais bêtement le croire. Devais-je le faire ? Devais-je oser le faire ? Je ne savais pas, je ne savais rien. Il ne me quittait pas des yeux et moi non plus même si j’avais du mal à le regarder dans les yeux car j’avais du mal à le croire et pourtant je le voulais mais j’étais surtout perdue, j’avais peur de le croire seulement par amour de le croire seulement par ce que j’avais des sentiments pour lui ou que j’en ai car j’en ai et c’est un des problèmes majeures. Il commença alors à raconter son histoire en me disant qu’il avait un frère jumeau mais comment le croire ? Vraiment ? Je ne savais pas comment je pourrais le croire car je ne sais pas mais c’est étrange que soudainement quand il a besoin de se justifier, un frère jumeau apparait ? Et je voulais le croire mais je trouvais ça insensé pourtant je pouvais y croire ce qui justifierait le fait qu’il avait l’air de ne pas me connaitre ce soir-là. C’est alors que plus il continuait à parler et plus je sentais une chose qui allait se produire et cette chose était qu’il me déclarait son amour, c’était de grands mots mais plus il parlait et plus vite il finit par dire « Je t’aime » (ahah, c’est lui qui le dit en premier ce coup-ci). Il avait peut-être raison ? Il avait l’air sincère mais j’avais toujours ce manque de confiance qui me disait « ne le croit pas, ne le croit pas ». Me rapprochant alors de lui pour être en face, à 40 centimètres même pas.

_ Est-ce que tu te rends compte que c’est dingue ? Je veux te croire mais… je ne sais pas, je ne sais même pas qui je dois croire, ce que je dois écouter. Je suis perdue ! Et ça fait mal, je t’aime mais je revois ton image pointant une arme vers mon père. Et même si je te crois et même si je veux te croire, je ne sais pas qui croire. Je ne sais rien, je ne sais plus. Je ne sais même pas si je dois me croire. J’ai l’impression de vivre un cauchemar alors que tout allait bien. A chaque fois que je ferme les yeux, je revois ce moment, celui ou j’ai traversé une vitre alors que l’on voulait tuer mon père et la douleur que j’ai ressentie quand j’ai vu les traits de ton visa…

Je m’étais stoppé pour respirer un peu car j’avais vraiment besoin d’une pause, de relâcher un peu avant de continuer, les larmes coulaient et je me perdais dans mes paroles, je ne savais réellement plus ou j’étais. Je ne pouvais pratiquement pas tenir debout, je tenais seulement sur mes deux jambes bien sûr mais elle était fébrile, tout mon corps… je ne le sentais plus, je ne contrôlais plus rien, je ne savais plus rien.

_ Je t’ai hais, j’ai maudis le jour où je t’ai rencontré. J’ai cru que tu avais tué mon père et pourtant je t’ai encore aimé et je crois que c’est ce qui fait le plus mal, c’est ce qui me hante car malgré tout, je t’aimais et c’était une torture. Ça fait mal. Je veux te croire, j’aimerais car cela ferait disparaitre cette douleur. Je le regardai alors dans les yeux, émasculé de larmes et avec un regard rempli de tristesse et surtout de détresse… je repris alors… Fais-disparaitre cette douleur, je n’en peux plus.

Il en avait marre de se taire pour une chose qu'il n'avait pas faite et qu'on lui reprocher. En faite c'était plus cela qui l'énervé le fait qu'on lui reproche un fait qu'il n'avait pas commit. Le jeune homme aurait accepter cette situation, si c'est lui qui aurait pointé le bout de son arme vers le père de la femme qu'il aimait. Alors que le jeune architecte avait décidé de tourner les talons et de partir, pour ne pas affronter une tête de mule qui ne voulait pas changer d'avis, la jeune femme se remit à parler. A peine avait elle finit de reprendre la parole que le jeune homme s'énerva et revint vers la jeune femme. C'est alors que le jeune homme décida de plaisanter, mais bon, c'était tellement qu'il était énervé de cette situation. Mais bon après cette petite trêve de plaisanterie le jeune homme reprit la parole plus énervé que jamais et cette fois ci il lui expliqua toute la vérité, mais aussi il lui fit part de ces sentiments. Enfin une vérité qu'apparemment elle ne voulait pas croire. " Est-ce que tu te rends compte que c’est dingue ? Je veux te croire mais… je ne sais pas, je ne sais même pas qui je dois croire, ce que je dois écouter. Je suis perdue ! Et ça fait mal, je t’aime mais je revois ton image pointant une arme vers mon père. Et même si je te crois et même si je veux te croire, je ne sais pas qui croire. Je ne sais rien, je ne sais plus. Je ne sais même pas si je dois me croire. J’ai l’impression de vivre un cauchemar alors que tout allait bien. A chaque fois que je ferme les yeux, je revois ce moment, celui ou j’ai traversé une vitre alors que l’on voulait tuer mon père et la douleur que j’ai ressentie quand j’ai vu les traits de ton visa… " Bah comme sa, tout est clair. Lily ne voulait pas croire à son histoire est par conséquent elle voulait que sa soit lui le meurtrier. Le beau brun se passa alors une main dans les cheveux, en cherchant quelques choses à dire, mais il en avait mare de se justifier. Comment pouvait elle penser qu'il lui aurait fait dut mal au point de la jeter contre une vitre.

Alors que le jeune homme vit que celle ci semblait affaiblit il voulu la prendre dans ses bras, mais celle ci l'aurait rejeté donc il ne fit rien. " Je t’ai hais, j’ai maudis le jour où je t’ai rencontré. J’ai cru que tu avais tué mon père et pourtant je t’ai encore aimé et je crois que c’est ce qui fait le plus mal, c’est ce qui me hante car malgré tout, je t’aimais et c’était une torture. Ça fait mal. Je veux te croire, j’aimerais car cela ferait disparaitre cette douleur. Fais-disparaitre cette douleur, je n’en peux plus." Le beau brun passa alors une de ses mains sur une des mains de Lily et reprit la parole, la regardant dans les yeux.

_ Alors crois moi ... Fais moi confiance ... Viens avec moi et je montrerais que je te dis la vérité ... Il faut que tu me fasses confiance ... Jamais je t'aurais jeté contre une vitre, je suis incapable de te faire du mal, je tiens trop à toi ...

Le jeune homme prit alors des risques, et s'approcha un peu plus de la jeune femme, pour se retrouver à quelques centimètres de celle ci. Il lâcha alors sa main, et la mit dans ses cheveux, mais tout sa par des gestes très doux et lents, il l'attira alors contre lui, et entoura sa taille de ses bras. Dans un élan, le beau brun déposa un baiser sur le front de la jeune femme, il lui caressa alors cheveux, puis lui souffla à l'oreille.

_ Tu m'as dis que tu m'aimais ...

Rhooo fallait pas lui en vouloir, c'était plus fort que lui, il voulait toujours détendre l'atmosphère. Mais bon le seul problème, c'est qu'il lui avait dit en premier qu'il l'aimait, donc elle lui avait un peu répondu à son je t'aime. Leandro déposa alors un baiser prés de son oreille, puis attendit sagement que la jeune femme lui réponde.

HJ : Désolé c'est un peu nul

Comment faire confiance ? J’avais souvent ce problème depuis longtemps par ce que j’avais peur que l’on m’abandonne, j’avais peur de temps de choses que ma confiance, je ne l’accordais pratiquement jamais, les seules personnes qui ont ma confiance le savent et je sais que je pouvais lui faire confiance mais j’étais encore trop confuse, j’avais encore trop d’image du soir ou c’était arrivé, j’avais trop de choses dans la tête qui pouvaient ma la faire tourner, trop de choses qui me rendait folle à l’instant, je ne savais même pas ce que je devais dire ou faire et après mon monologue ou je lui disais que j’avais mal, mal de le haïr et l’aimer en même temps car je l’aimais mais cette sensation d’avoir été trahis ou peut-être était très destructrice. Le truc étant que c’est difficile d’imaginer que l’on a hait une personne pour rien alors qu’on l’aime et on a du mal à se faire à l’idée qu’on l’a maudit pendant deux semaines et qu’on rêvait de le tuer, c’est difficile de se rendre compte qu’on aime cette personne aussi mais que pourtant c’était peut-être faux, ce n’était pas lui et que cette personne vous aime. Vous vous sentez toujours coupable d’avoir pensé des choses aussi horrible et en conclusion, vous ne voulez pas y croire pour vous protéger enfin je suis comme ça et j’ai mal car je le crois par ce que je l’aime mais je l’ai hais puis il lui ressemblait tant que j’étais perdue, je ne savais pas si je devais continuer et oublier puis si son frère revient un jour ? Je risque gros ? Je ne savais rien, j’étais perdu et je me demandais seulement si je pourrais respirer et sourire à nouveau puis peut-être reconstruire une histoire avec lui comme avant. Au fond, ça changeait tout car même si je le crois, on aurait toujours du mal, j’aurais cette culpabilité énorme d’avoir osé le haïr alors qu’il m’aime. Et je ne sais même plus ce que je raconte, je m’embrouille à cause de la tristesse, de la rage car j’en avais mais peut-être pas seulement contre lui mais contre moi-même par ce que j’étais perdue, je n’aimais pas être perdue, je m’en voulais de ne pas être stable et dire « je te crois » mais d’hésiter, je m’en voulais de tout. Il me demandait de le croire, je le voulais de tout mon être, je pouvais le croire mais j’avais encore tant de choses qui s’emmêlait dans ma tête, des nœuds qu’il fallait que je défasse, au fond… je pourrais les défaire très vite mais j’étais surtout bien plus traumatisé par ce soir-là que je pouvais le dire car voir son père mourir n’est pas de la tarte, je le savais puis j’avais cru que c’était lui, j’en étais certaine et là… je le croyais mais pourtant tout s’empilait pour faire une tour de choses que j’avais du mal à relier.

Il se rapprocha un peu plus de moi, au début, j’avais peur et surtout peur de le rejeter mais je n’en fis rien, j’avais peur de mon instinct de protection. Il lâcha la main qu’il m’avait pris et l’a posa dans mes cheveux avec de la tendresse. Il me prit alors dans ses bras et déposa un baiser sur mon front. Je me sentais bien, c’était bizarre mais j’avais l’impression que ça allait mieux car j’étais dans ses bras, c’est con car je le haïssais mais les bras de l’être aimé peuvent être un moyen d’oublier les problèmes et de se sentir rassuré, je m’y blottis sans rien y comprendre alors qu’il me disait que j’avais dit que je l’aimais. Je l’avais dit et je ne le niais point, je le pensais et c’est d’un signe positif de la tête que je confirmais. Je sentis ce baiser prés de mon oreille et j’avais envie de sourire pour l’une des rares fois mais un fin sourire se laissa voir sur mon visage, fin mais assez pour que je puisse dire que je souriais.

_ Je t’aime !

J’avais besoin de le redire sans le passé avec le présent peut-être cela serait mieux ? C’était bien plus simple et plus vrai car c’était vrai et je l’aimais, je l’aimais au point de l’avoir hais, je l’aimais au point… de ne jamais avoir réussis à me venger, je n’aurais pas pu et personne ne le saurait jamais. Je l’aimai au point de l’aimer à cet instant et de me sentir bien dans ses bras. Je me sentais bien, je me sentais mieux. C’est alors que sans qu’on puisse s’y attende, il plut. La pluie se déversa sur le parc de Rome, surement sur tout Rome mais bon, sur nous alors que nous étions dehors et me foutant bien de la pluie, je l’embrassai alors sans savoir si il répondrait mais un baiser tendre. Je n’en revenais pas de l’avoir faits mais au fond, je voulais le faire, mon corps le réclamait et mon cœur serait mort pour avoir ce baiser. Détachant alors mes lèvres des siennes, je le regardais dans les yeux, trempés et je ne savais que faire de plus car je ne savais même pas ce que je faisais, je suivais mon cœur, étais-ce ce que j’aurais du faire depuis le début ? Depuis que j’hésitais à le croire ? au lieu de penser avec mes souvenirs et mes peines. Penser avec le cœur ?

_ Je t’aime, répétais-je alors. Je suis désolée.

Un baiser, nous finissions d’échanger un baiser quand soudainement un seul coup, acheva Leandro, surprise je ne savais pas un traite mot de ce qui se passait avant de regarder Bryan, c’était Bryan. Mon grand frère et l’unique enfin oui, c’était lui et pourquoi était-il là ? Je lui avais demandé de ne pas dire même si vous et moi sachions que je ne voulais qu’une seule chose « qu’il revienne » et ceci depuis son départ, non mais vous en doutiez ? Really ? Pourquoi ? Enfin voilà, je venais de le voir donner un poing à Leandro et mince, il croyait dur comme fer à ce que je croyais aussi un peu plus tôt à ce dont j’étais presque certaine ou même certaine avant de savoir qu’il avait un frère jumeau. Ce genre de chose, Bryan aurait pu me le faire avaler quand on était enfant mais je l’aurais cru, il pouvait me faire croire ce qu’il voulait, j’en avais une confiance aveugle. C’est là qu’il me demanda comment je pouvais sortir avec un assassin, je me mis alors à rire tout en allant aider Leandro à se relever, je riais tellement que l’on aurait pu me penser sous l’emprise d’une drogue ou autres, je me lâchais car je me disais « je ressemblais à ça » enfin quand j’étais en colère et que je pensais qu’il était un assassin, non mais sérieusement, j’y ressemblais ? Subjuguer, je me remettais rapidement de ce fou rire avant de sauter au cou de Bryan enfin sauter, pas au point de le renverser mais j’étais vraiment heureuse qu’il soit là devant moi que mes yeux pétillaient alors que je vérifiais qu’il n’était pas un oasis, une image… ou d’autres choses que j’aurais réussis à imaginer, un mirage dirons-nous. Je le tripotais tellement qu’on aurait pu penser à l’inceste mais non, je m’en tenais au dos et au visage mais aussi au épaule. J’avais l’attitude de l’enfant qui dormait en moi.

_ Je t’avais dit de ne pas venir, il faut toujours que tu me contredises ?

C’est alors qu’une larme coulait car je me rendais compte qu’il était vraiment là et même si le coup donné à l’homme que j’aime m’aidait à le savoir, je me retournai vers Leandro et lui sourit, je ne l’oubliais pas du tout. Je ne savais pas comment il allait réagir, allait-il penser que c’était bien plus qu’un frère ? Il savait tout à propos de Bryan ou bien l’essentiel et le fait que j’avais un frère qui était loin de moi. J’avais peur qu’il pense que c’était un « potentiel petit copain » ou renvoi le poing bien que se serait marrant mais il avait le droit de penser à ça car je l’avais tout de même pensé « assassin », j’avais honte de moi mais j’avais besoin de mon frère, je n’avais plus de repères, pas assez du moins ! Je me souviens encore de mon enfance avec Bryan et là maintenant que je le voyais devant moi, je me disais que j’avais raison de ne pas penser qu’il m’abandonnait en partant combattre en Irak, j’avais souvent l’impression qu’il m’abandonnait mais je n’en disais rien car ce n’était qu’un esprit d’enfant qui voulait son grand frère. J’avais toujours besoin de trainer et le suivre partout, j’étais la jeune fille qui idolâtrait son grand frère et qui voulait faire tout avec lui, tout comme lui et qu’il soit fière d’elle. Cela pourrait faire peur à tout le monde d’entrer dans ce duo, je dois l’avouer. Je continuais à les regarder tour à tour, par peur que ce coup se répète et pourtant je n’avais donné aucunes réponses à sa première intervention hormis des rires.

_ Il n’est pas un assassin enfin c’est long à expliquer mais bon, c’était une confusion.

Drôle de confusion, je vous l’avoue que découvrir que c’était son jumeau mais aussi découvrir qu’il avait un jumeau après tout, c’est l’info du jour et peu de personnes pourraient le croire, je vous l’avoue mais je le croyais, pourquoi ? J’avais peut-être été naïve quand j’étais enfant mais je lui faisais confiance malgré le fait que je pensais qu’il avait tué mon père, je lui faisais confiance par amour depuis que j’avais écouté mon cœur ! C’est alors que je recula un peu pour aller prendre la main de Leandro afin de montrer que j’étais là et que je le croyais.

_ Tu vois, je lui fais confiance comme je te fais confiance.

C’était marrant mais j’avais envie de lui raconter tellement de choses mais pourtant j’avais besoin de lui prouver que Leandro était clean avant de rattraper le temps perdu, je ne voulais pas qu’ils se disputent ou s’entretuent à cause de moi, oh non. C’est pour ça que je m’étais placé entre les deux pour éclaircir les choses avant tout.

Le simple fait que celle ci venait de le pardonner, même pour une chose qu'il n'avait pas faite, qu'elle le croyait sans preuve, lui remonta le moral, et lui fit oublier tout ce qu'il venait de vivre durant les deux dernières semaines. Alors que cette petite brunette lui répétait des petits mots, Leandro ne pouvait se dire dans sa tête que c'était la bonne, qu'il croyait à leur petite idylle, mais aussi qu'il était pressé de reprendre leur relation là où ils s'étaient stoppé. "Je t'aime" une des plus belles suite de lettres au monde. Alors que la jeune femme s'excusa, le beau brun lui lança un petit sourire et s'approcha de la jeune femme, pour à nouveau déposer ses lèvres contre les siennes, pour l'embrasser avec tout l'amour qu'il avait pour elle. Le seul problème, c'est que ce jeune architecte n'eut pas le temps de pouvoir déposer ses lèvres sur celles de sa chérie qu'il se retrouva le popotin sur le macadam mouillé du trottoir de ce parc. A peine le contact de ses fesses au sol, qu'il porta une de ses mains sur sa joue. Bah la ne cherchez pas, il aurait un beau bleu sur la joue, et une bonne grosse bosse aux fesses. Mais qui était cette brute qui venait de le frapper, le jeune homme n'en savait absolument rien, mais apparemment Lily semblait le connaitre. La première envie de Leandro était de sauter sur ce mec pour se venger, mais il ne fit rien, puisqu'il avait vraiment mal à la joue. Avec sa grande générosité, Lily vint aider Leandro à se relever, mais le problème c'est que celle ci était morte de rire. Croyait moi, le jeune n'avait même pas envie de rire, là il était plus dans l'otique de se venger.

Le beau brun resta un peu comme un con face à Lily qui tripotait ce mec. Une grosse pointe de jalousie monta dans l'esprit du jeune homme. Il ne savait pas ce qui le retenait pour pousser la jeune femme et tabasser ce mec. " Je t’avais dit de ne pas venir, il faut toujours que tu me contredises ? " Elle le connaissait bien alors, mais qui étais ce ? Ah ah grande question ! The big question là ! Alors que le jeune homme était un con derrière ce "couple" d'amis, de frère ou sœur, d'exs ou je ne sais quoi, Lily se retourna vers lui et lui fit un petit sourire. Le beau brun ne pouvait pas répondre à son sourire, il était bien trop énervé, mais aussi mal à la joue pour sourire. " Il n’est pas un assassin enfin c’est long à expliquer mais bon, c’était une confusion. " Encore heureux qu'il ne soit pas l'assassin, car ce jeune homme aurait passer un sale quart d'heure face au frère de cette brunette. Oui, okay le jeune homme était au courant qu'elle avait un frère, mais il n'avait vu qu'une ou deux photos de lui, et vu qu'il faisait noir, le beau brun ne savait pas encore c'était qui. Alors que le jeune homme avait l'impression d'être dissimilé dans le décors. Mais non ! Au bout d'un moment, Lily vint vers lui et lui prit sa main. Sur le coup, le jeune homme n'était pas vraiment franc, et ne tenait pas forcément la main de la jeune femme, il se laisser faire. " Tu vois, je lui fais confiance comme je te fais confiance. " Okay bah, apparemment c'était une personne très proche pour la jeune femme, du moins c'est que le beau brun concluait. Le jeune homme optait pour le frère, tant pis si il se trompait. Alors qu'un petit silence de quelques secondes se plaça entre les deux jeunes hommes, le beau brun décida de faire le premier pas. Il tendis alors sa main vers Bryan puis prit la parole.

_ Tu dois être son frère ? ... Bryan c'est sa ? ... Leandro enchanté !

Bryan prit alors la main de ce beau brun, et lui serra cette main. A peine cette poignée de main, que le beau brun, serra un peu plus la main de Lily, et fit une petite pression sur la main de Lily pour l'attirait contre lui. Le beau brun prit un peu de confiance, et déposa un petit baiser sur la joue de celle ci. A partir de ce moment, ne savait quoi dire. Il était un peu muet comme une carpe là, il ne savait pas quoi. Quelqu'un pouvait il lui donner un conseil, ou quelques chose à dire pour commencer la conversation ?

Je sentais une certaine tension, qui ne l’aurait pas senti ? Bryan n’avait jamais aimé ses conquêtes et suite à ma lettre, je comprenais qu’il réagisse pareillement mais je n’avais pas eu le temps ou l’occasion de m’expliquer, pas assez et peut-être pas la force après tout ce que j’avais traversé, surement que je serais forcé de le faire mais j’avais aussi envie de rattraper le temps perdu et faire en sorte qu’ils s’apprécient, en gros… j’en demandais peut-être trop. Il ne fallait pas rêver chérie. C’était dingue comment la vie pouvait se changer en quelques instants, il y a 10 minutes, je rêvais de tuer Leandro et maintenant je veux simplement l’aimer et me faire pardonner d’avoir pensé qu’il pourrait me faire souffrir comme je l’avais pensé mais j’avais aussi envie de tuer son frère jumeau… ou qu’il soit, si il m’approchait, il ne verrait plus le soleil d’ici peu puis ensuite, Bryan arriva et mes envies étaient au départ de rattraper le temps perdu mais aussi de les séparer car je sentais que si je n’étais pas présente, ils auraient surement appelés au commissariat pour que je passe les prendre, remarquerez-vous que j’aurais été en colère et pas qu’un peu. Et pourtant mon petit doigt me dit de faire attention car je ne sais pas vous mais cela commence mal et cela risque peut-être de s’arranger après une bonne baston ? Je lui avais demandé de revenir, c’était un fait et oui mais pourtant j’avais peur pour lui car si on se méfie de moi dans les « camps » mafieux et je le savais car je les provoque tellement à la radio depuis des mois. Je ne voulais pas perdre les dernières personnes que j’avais comme Luna, Bryan, Leandro, Azzura aussi enfin tous ceux qui étaient si proche et dont je ne voulais jamais me séparer, jamais est un petit mot ? Non, il est géant car je tuerais pour eux, quand il le faut et quand je le pourrais sans hésiter même si je promets de ne jamais tuer si je ne fais pas un minimum de justice, je le ferais pour la pire des personnes, celle qui osera faire un mal à mes proches, un mal à ceux que j’aime. La mort de mon père m’avait effectivement retiré une partie de moi aussi importante que la mort d’un père peut l’être mais il m’avait retiré la foi en la loi, la foi en le peu de choses auxquelles je pensais encore. Après avoir perdu maman, je n’avais pas vraiment pris conscience que je pourrais perdre mon père aussi un jour et si je regarde bien et malgré que je sois déjà âgé de 25 ans, je suis maintenant orpheline ? Je ne savais pas si cela comptait toujours ! C’est dingue comme la vie peut apporter des malheurs à ceux qui font le bien, je n’en revenais jamais. Mon père était un ange à toujours vouloir sauver le monde, à vouloir ramener la paix dans cette ville si « magnifique » mais oui et moi, je suis la reine d’Angleterre ? Depuis la mort de maman. Tout ne fut que désastre entre les cours qu’il m’obligeait de prendre pour me « défendre », c’est ce qu’il disait mais je ne devais pas être dupe, il avait peur mais c’était de sa faute, il voulait tellement faire le bien qu’il avait les plus grands contre lui, ça lui a couté sa vie ? Je crois que c’est le fait d’avoir été présente qui m’a le plus choqué quand mon père m’a regardé dans les yeux avant de donner son dernier souffle.

Leandro serra un peu plus ma main et je souris, je ne savais pas pourquoi mais il avait besoin de le faire et même si ça pourrait être bizarre, j’aimais ça car je le sentais près de moi alors qu’il m’attira un peu prés de lui, je sentais le regarde de mon frère, je sentais et je savais qu’il aurait du mal à s’y faire mais au fond, je pense que même si je pouvais faire exprès de l’ennuyer avec mes anciennes conquêtes, celle-ci ce n’était pas du jeux et je ne voulais pas jouer avec Leandro, peut-être par ce qu’il compte ? Surement et surement par ce que je n’ai jamais aimé aussi vite, je n’ai jamais aimé aussi rapidement une personne que je pourrais considérer comme mon futur. Je ne savais pas ce que je devais dire pour qu’ils se sentent « mieux » ou faire mais serrant alors ma main dans celle de Leandro comme le fond les amoureux, les bras croisés, je regardais alors Bryan avec un sourire qui pourrait peut-être le réconforter ? Je le voulais, vraiment. J’avais même un peu de larmes aux yeux car je n’avais pas vraiment pris conscience qu’il était là, je ne m’en rendais pas encore compte et j’étais heureuse car son départ m’avait brisé le cœur, il m’avait laissé un énorme vide dans le cœur et venait le remplir. Il me demanda après avoir dit que ce plaisir n’était pas partagé et avec un peu plus de sens, il demanda à être mis au courant du malentendu et je ne pus m’empêcher de répondre avant que Leandro puisse le faire, pourquoi ? Par ce que c’était de ma faute et puis je connaissais mon frère et je savais comment lui parler. C’est bête ?

_ Tu me connais et oui, je voulais que tu reviennes, je le veux depuis ton départ et je suis réellement contente que tu sois là et nous devrons à tout prix rattrapé le temps perdu autour d’un bon chocolat chaud comme les préparaient maman mais d’abord, je me dois de t’éclaircir.

Je ne lâchais pas la main de Leandro, jamais au monde car il me donnait une force, une force que j’avais mais que je ne montrais pas vraiment, la force d’expliquer les choses tout en gardant mon bon sens, tout en évitant de pleurer ou que sais-je ou même de me rappeler de mauvais souvenirs car j’en avais bavé et tout le monde le savait, même si personne ne pouvait le voir. Un sourire assez angoissé et avec un mélange de nostalgie se dessina, un vraiment et tout petit léger sourire.

_ Ce n’était pas lui et même si je l’ai pensé et j’aurais éprouvé de la rancœur, de la haine mais ce n’était pas lui. C’était son frère. Je ne le savais pas avant maintenant, j’ai confiance en lui et je sais qu’il ne me mentirait jamais, je le sais. Par ce que je l’aime.

Cela résonnerait surement bizarrement dans la tête de Bryan, oui, je l’aime et surement qu’il penserait que je me fais duper comme une dingue mais non, je peux avoir confiance en Leandro, je le sentais mais bon, je pourrais comprendre car il ne le connait pas encore ou si peu grâce à mes lettres, je ferais tout pour qu’ils s’apprécient et je vendrais même mon âme pour que les deux hommes les plus importants de ma vie deviennent pote… j’aimerais même qu’ils deviennent tellement inséparables qu’ils me rendraient dingue, du genre… des doubles qui font et pensent la même chose pourtant cela me ferait peur. Puis j’avais envie de passer du temps avec les deux sans devoir diviser mon emploi du temps et le passer parfois en combinant les deux, une bonne soirée à la villa Matthews avec un film et Luna pourquoi pas, c’est quand même ma fille adoptive et même si elle a 17 ans, elle est assez grande pour regarder des films. C’est alors que mon regard se posa sur le visage de Leandro après avoir encore dit que je l’aimais, car j’en avais envie. J’alla alors prés de Bryan pour le regarder dans les yeux et je n’avais pas envie de lâcher son regard.

_ Tu es là, c’est ce qui m’importe et maintenant je sais que tu ne vas pas l’accepter aussi facilement, je te connais. Mais pour ce coup, tu vas avoir un petit peu de mal pour me faire croire qu’il est mauvais pour moi, et encore un gros petit peu, un géant mal. Je t’aime aussi, tu es mon frère et ton retour est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire.

Tout en disant cela, j’avais utilisé mes mains pour faire un grand écart pour expliquer qu’il aurait vraiment du mal, j’avais l’air idiot mais cela pourrait détendre l’atmosphère ? Je l’imaginais et puis, je ne voulais pas qu’ils s’entretuent pour me « gagner » enfin pas vraiment mais pour que Leandro puisse rester avec moi, je ne voulais pas qu’il soit en « guéguerre ». J’aime les bisousnours ? Non mais je les aime. C’est alors que je m’approchai de la joue de Bryan et déposa un bisou affectueux, comme frère et sœur même si nous n’avions pas la relation « général » de ceux qui se détestent et sont comme chien et chat, nous avions une autre relation, celle qui est à la fois marrante, douce et fusionnelle. Le grand frère protecteur et la petite sœur qui avait besoin de son frère dans chaque pas dans sa vie. Je me remis alors au centre et les regardant l’un après l’autre…

_ Alors… amis ?

Un petit sourire et un petit rire léger, je n'avais plus ris et souris depuis deux semaines mais cette situation me donnait réellement envie de le faire car mon frère était là et j'avais retrouvé l'homme que j'aimais, j'étais un peu mieux même si j'avais toujours la mort de mon père qui me rongeait et me donnait envie de le venger mais à partir de ce moment, je savais que tout irait bien ou presque car j'étais avec eux, pour combien de temps ?

Son frère qu'est Bryan venait de reprendre la parole, en disant ceci à Lily : " Je te connais Lily, dans cette lettre, tu me demandais de venir. " Il parlait de quelle lettre, le beau brun tourna la tête vers Lily en se demandant ce qu'elle avait put bien dire dedans. Lily lui répondit qu'elle voulait qu'il revienne depuis qu'il était partit, mais aussi qu'elle préférait se retrouver avec lui autour d'un bon chocolat chaud pour discuter. Leandro ne lâchait pas la main de sa petite amie, bah oui car elle venait de lui pardonnait, et l'avait même embrasser, donc ce beau brun concluait qu'ils étaient de nouveau ensemble, n'est ce pas ? Et cela pour le plus grand malheur de Bryan d'ailleurs. " Ce n’était pas lui et même si je l’ai pensé et j’aurais éprouvé de la rancœur, de la haine mais ce n’était pas lui. C’était son frère. Je ne le savais pas avant maintenant, j’ai confiance en lui et je sais qu’il ne me mentirait jamais, je le sais. Par ce que je l’aime." disait elle à son frère. A ces mots, le jeune homme ne put se retenir, et laissa échapper un petit sourire, c'est toujours plaisant lorsqu'une personne avoue son amour pour une autre, même si peut de temps avant l'arrivée de son frère, Lily n'arrêtait pas de lui répétait " Je t'aime ", le jeune homme commençait à aimé ces petits mots qui sortait de la bouche de la jeune femme. Depuis quelques secondes, la belle brunette avait lâcher la main de ce beau brun, ne savant pas où mettre ses mains, Leandro les mit dans les poches de son jeans.

Ce n'est pas que le jeune homme n'était pas bien ici, mais il pleuvait depuis une dizaine de minutes, et aussi bien Lily que Bryan, et Leandro étaient vraiment trempés donc il faudrait peut être cocher la case " Se mettre sous un abris pour continuer à parler". Vous ne trouvez pas ? Continuer de parler dans un petit restaurant, où le jeune homme voulait se rendre avant de sauver la vie à sa petite amie serait peut être une bonne idée. Enfin bref, le jeune homme ne disait rien, il contentait de se taire, et attendre que Lily termine de parler. Il n'aimait pas trop l'attitude de Bryan, mais bon en même temps il pouvait le comprendre. Savoir que sa sœur sortait avec le présumé assassin de son père, n'est pas une chose très plaisante, n'est ce pas ? Bon même si il avait un gros malentendu, Bryan ne le savait pas encore, et tôt au tard il l'apprendrait, et si il le faut Leandro se ferait un grand plaisir de dire tout lui raconter en détail. Alors que le jeune homme s'embêter un tout petit peu, Lily se mit entre les deux hommes qui l'entouraient, et posa la question fatale : " Alors… amis ? ". Pour Lily ferait tout, donc il allait dire oui dans quelques secondes, mais aussi si Bryan disait oui, Leandro n'allait plus se prendre de coups de poing dans la mâchoire. Le beau brun regarda alors Bryan puis Lily avant de tendre à nouveau son bras vers le jeune homme pour qu'il lui sert la main.

_ C'est bon pour moi ! ... Et pour toi ?

Lui lança t'il en le regardant dans les yeux. Cela peut paraître bizarre, même Leandro n'avait pas peur de Bryan, il savait rien qu'avec ce coup de poing qu'il avait reçu il a quelques minutes, qu'il ne ferait pas le poids face lui d'un point de vu "bagarre", mais il savait aussi que vu le regard qu'il lançait à sa sœur si il lui serrait la main, qu'il ne le toucherait pas, enfin si il ne ferait pas de mal à sa sœur. C'est chiant les frères protecteurs n'est ce pas ? [ Ah la la comment je dis QUE de la merde enfin bref ... Excusez moi ] En serrant cette main, le jeune homme espérait que Bryan mais aussi lui même ferait des efforts pour s'entendre, après tout ils sont "réunit" autour d'une même personne, Lily. Et vu comme le beau brun tenait à sa petite chérie, et inversement, ils feront - du moins je l'espère - un bon bout de chemin ensemble, ils seront obliger de bien s'entendre ensemble, enfin surtout devant Lily.

HJ : J'arrête le désastre ici ! Désolé pour cette petite merde ...

Je ne sais pas ce qui se passait alors que Leandro accepta d’être ami avec mon frère, Bryan était réticent. Je lui lançais un regard noir car il ne voulait pas faire un effort, même pas un ? J’étais un peu énervé et pourtant je venais seulement de le retrouver mais vous savez, j’ai l’habitude, c’est une habitude que je prends depuis toujours, accepter le fait qu’il soit si réticent voir jaloux quand je rencontre un garçon… pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pour avoir toute l’attention ? J’étais trempé par la pluie et oui, mais je m’en fichais car je n’avais pas froid enfin si mais je ne le montrais pas cependant ils savaient tous les deux que j’étais frileuse, il devait s’en douter, qui ne sait pas que l’animatrice de la radio est frileuse, elle le dit tous les soirs à l’antenne. J’avais ce petit regard que j’avais avant d’être en colère, le nez qui me démangeait un peu et les sourcils qui se haussait mais le tout agrémenté d’une larme aux yeux. Je ne savais pas ce que je devais dire alors que j’étais entre les deux et je devais avouer que j’étais plus apte à aller vers Leandro qui lui faisait un effort malgré le fait qu’il avait reçu un poing dans le visage de la part de Bryan et malgré le fait que celui-ci n’en faisait pas, il avait l’avantage et je ne savais pas si il le faisait pour moi ou pour faire un effort enfin vous voyez ce que je veux dire mais Bryan lui n’en avait fait aucun et j’étais triste car c’est dommage.

Alors qu’il venait de dire ne pas vouloir faire d’effort et de lui faire des menaces avant de poser un baiser sur mon front, je ne savais que dire ou que faire hormis que j’étais en colère, je savais ce que je ressentais mais pas comment je devais agir. Je les aimais tous les deux et jamais je ne pourrais supporter le fait qu’ils ne s’entendent pas très longtemps, je pourrais au début mais il faudra après qu’ils se trouvent des points en communs, ils en avaient un « moi » ! C’était justement les problèmes, je crois car Bryan voulait me protéger, il voulait surtout que je sois heureuse mais je l’étais et je n’allais pas souffrir, j’avais confiance en Leandro, peut-être aveuglement mais je retomberais sur mes pattes si il arrivait un truc, je savais que je pouvais lui faire confiance mais je savais que je pourrais me débrouiller comme une grande et me relever en cas de problèmes. Il partait après ce baiser sur le front et il abandonnait trop vite. C’est alors que je regarda autour de moi et vit le restaurant, apparemment ouvert et que je regarda Leandro avant de me retourner vers Bryan !

_ Alors tu pars ? Comme ça ? Sans essayer ? Tu es bien comme papa, tu fuis ? Il n’aurait fait aucuns efforts et tu fais comme lui. Si tu dis vouloir que je sois heureuse, fais l’effort, pour moi et viens parler et manger à l’abri avec nous.

Je savais qu’il réagirait et je savais qu’il se retournerait mais je ne voulais pas non plus me le mettre à dos même si c’était presque impossible. Voir, c’est ce qu’il faisait tous, il ne se rendait pas compte qu’il ne me rendait pas heureuse en tournant aussi rapidement les talons et ne tentant pas de faire un effort, si il en fait un et que ça ne va pas, ok… je n’insisterais plus après mais juste un effort, était-ce si difficile de sa part ?

_ D’accord, tu peux rentrer et me décevoir mais ne soit pas surpris si je ne suis pas contente en rentrant et que je te boude un peu au lieu de passer une moitié de nuit à te raconter tout et passer une bonne soirée avec toi, mon frère !

Je ne savais pas ce qu’il allait faire mais j’espérais à ce qu’il change d’avis, peut-être qu’il ne finira pas par accepter Leandro mais c’est son choix. C’est alors que je retournai vers Leandro en priant que Bryan fasse pareil. Je pris la main de l’homme que j’aimais et me retournais alors pour voir ce qui se passait.

_ Je donnerais tout ce que j’ai pour une pizza, une bonne Margherita !

Alors que la jeune femme demanda si ils pouvaient faire amis/amis, le beau brun ne prit pas le temps de réfléchir qu'il accepta pour Lily. Normal lorsque vous tenez à une fille, vous faites tout pour elle, n'est ce pas ? Ah la la ... Il était vraiment pas sympa ce Bryan, et ne faisait même pas d'effort pour sa petite sœur. Bah vla le frère ... Mais c'est quoi ce mec qui se prend comme le shérif de sa sœur, un vrai garde du corps. " Tu lui brises le cœur, je te brises la tête, j'espère être clair ! " Et il croyait lui faire peur, et bah c'est mal connaitre ce beau brun. D'ailleurs Leandro lorsqu'il est en compagnie de son meilleure ami, c'est à dire Lukas, leur occupation favorite lorsqu'ils s'embêtent c'est de provoquer des bagarres. Hummm J'ai la bagarre ! Des menaces, toujours des menaces, il ne savait que faire sa ce Bryan ? Alors que Leandro était toujours aux côtés de Lily, il vit Bryan tourner les talons et partir, un geste que visiblement Lily n'accepta pas. " Alors tu pars ? Comme ça ? Sans essayer ? Tu es bien comme papa, tu fuis ? Il n’aurait fait aucuns efforts et tu fais comme lui. Si tu dis vouloir que je sois heureuse, fais l’effort, pour moi et viens parler et manger à l’abri avec nous. " Hein quoi manger ? Non non, le jeune homme ne voulait pas manger avec Bryan, encore lui parler okay, mais manger sa devenait trop intime ! Vivre les conneries que je dis ! Enfin bref, Leandro ne dit rien, il se contenta de rester aux côtés de sa petite amie. Mais c'est qu'elle était un peu attristé par le geste de son frère, surtout lorsqu'elle disait sa : " D’accord, tu peux rentrer et me décevoir mais ne soit pas surpris si je ne suis pas contente en rentrant et que je te boude un peu au lieu de passer une moitié de nuit à te raconter tout et passer une bonne soirée avec toi, mon frère ! " Leandro regardait Bryan et bizarrement celui ci ne savait pas prendre de décision.

Alors que le jeune homme regardait à nouveau sa petite amie, celle ci lui adressa alors quelques mots en lui disant en clair qu'elle avait faim, et qu'elle voulait y aller avec lui. Le jeune homme se mit à sourire puis lui lâcha la main qu'elle venait de lui prendre et retira sa veste. Il lui mit alors sur les épaules, puis passa son bras dans le dos de celle ci, et l'attira contre lui. Leandro reprit alors la parole en souriant.

_ Allez viens ... Je t'offre volontiers ta margherita ... Et si tu es sage, peut être une boisson ...

Dit il en souriant. Il déposa alors un baiser sur son front, puis se mit à marcher doucement pour qu'au cas où Bryan changerais d'abris, un ainsi continuer à parler voir manger. Le beau brun tourna la tête vers sa petite amie, et reprit la parole.

_ Tu sais, tu peux rejoindre ton frère ... On passera une soirée ensemble bientôt ! ... Et puis sa fait longtemps que tu n'as pas vu ton frère ...

Leandro la regarda dans les yeux, puis à peine il termina sa phrase qu'il sentit quelqu'un s'approchait d'eux, il tourna la tête, c'est Bryan ! Oui j'ai décidé que tu viendrais manger une pizza avec eux, pour mettre un peu d'ambiance dans ce repas. Non,non ne me dit pas merci, à charges de revanche ... ou pas xd Leandro alors lâcha Lily, bah oui il n'allait pas en rajouté, vu que Bryan n'aimait pas trop apparemment qu'un autre mec approche sa sœur, Leandro n'allait pas faire exprès, tout cela pour l'énerver. Il se contenta de prendre la main de Lily, et de marchait aux côtés de la jeune femme et de son frère.

HJ : désolé nul à chier

Je déconnais, je regardais Bryan nous tourner le dos et partir alors que je venais d’être assez méchante avec lui, je lui avais dit une chose que je regrettais en le comparant à mon père, notre père. Je savais que j’avais peut-être fais une erreur mais au fond, il l’avait cherché. Trempée, je voulais surtout m’abriter et manger un morceau après avoir fait plus d’une heure de jogging, j’en avais besoin mais surtout un besoin de me détendre. C’est alors que Leandro me proposa de m’offrir une boisson en plus de la pizza si j’étais sage, sage ? Comme une image, je suis toujours sage et puis quoi de plus beau que de rester sage ? Je ne pus que sourire pendant qu’il me donnait un baiser sur le front mais c’est ensuite qu’il me dit que je pouvais rester avec Bryan et tout et tout mais en ce moment même, j’étais fâché contre Bryan, complétement mais pourtant je l’aimais temps et je ne pouvais pas bouder trop longtemps mais la déception était là. Je pouvais sentir qu’il était mal suite à ce que j’avais dit, une sorte de connexion qu’on avait depuis l’enfance, rien que dans son regard, je le sentais.

_ Non, s’il veut passer du temps avec sa sœur, il devra t’accepter. Je ne veux pas partager mon temps en deux, c’est puéril !

C’est alors que Bryan c’était retourné et reprit la parole disant en gros qu’il avait peur pour moi en quelques sortes, peur que tout se passe mal et que je pleure encore un amour perdu. C’est un fait qu’avant qu’il parte, je venais d’avoir le cœur brisé en découvrant que Aaron me trompait, un petit ami de lycée mais je m’en fiche maintenant, j’ai un peu oublié les amourettes qui en général ne sont que des phases car au final, je n’aimais pas Aaron mais à la mort de maman, j’avais besoin de lui pour me consoler. Là, j’aimais Leandro et je le savais car je l’aimais avant le drame, je l’aimais avant d’avoir besoin de réconfort. C’est un fait que j’allais mieux mais mon père me manquait encore et j’avais tout de même gardé des séquelles que je m’abstenais de montrer suite à l’agression, j’en faisais des cauchemars toutes les nuits et savoir que c’était le frère jumeau de Leandro et pas Leandro n’arrangerait pas ses cauchemars car j’avais peur qu’il revienne pour finir ce qu’il n’avait pas fait afin de me faire taire. Je lui fais confiance car ce n’est pas lui. Secouant la tête et posant mes mains sur mon front, je sentais que je devenais dingue car le pire était que je comprenais ses raisons de douter, je pouvais le comprendre, j’aurais fait la même chose pour lui. Il finit par dire que je ne pourrais pas m’attendre à ce qu’il soit là quand il rentre mais c’est à ce moment-là que Leandro et moi continuons la route et je le sentis arriver, je lui souris.

_ Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.

Un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres tandis que je poussais la porte du restaurant avec une légère attitude positive. Je les voyais hésiter à savoir qui allait rentrer en premier… et je ris car je me disais qu’il fallait s’y attendre, ils étaient devant la porte à se regarder et hésiter à rentrer. C’est alors que je les regardai.

_ Bon, vous vous mettez d’accord pour savoir qui entrera en premier et je vais aller chercher une table. Les combats de coq… ça fatigue !

C’est alors que d’un sourire taquin, je quittais l’entrer et partait chercher une table, les laissant un peu à deux même si j’avais peur que cela dérape, je me retenais de regarder, je devais apprendre à faire confiance en eux quand ils étaient à deux.