J’allais bien ce matin-là et même si je ne sortais plus de chez moi ou presque depuis que le test de grossesse avait affiché positif, je devais sortir. Je le devais et pas seulement par ce que c’est comme ça mais rester enfermé n’était pas bon pour moi et voir le monde extérieur m’aiderait surement. Utilisant le peu d’énergie que j’avais… je m’étais lavé après que mes nausées matinales ne cessent, une bonne douche dont j’avais besoin. L’eau était chaude et me redonnait un peu de vitalité, tant mieux. Optant à ma sortie pour un maquillage alors que j’aime souvent le naturel mais il fallait avouer que j’avais une peau assez blanche à cause de mes nausées et du fait que je n’allais pas très bien à force de me cacher du reste du monde, pourquoi ? Cacher ma grossesse à tout le monde ainsi qu’au père sans donner de nouvelles devient assez difficile. Quelques semaines de grossesse, pas assez pour que cela se voit mais automatiquement j’avais choisis une tunique assez ample pour éviter que l’on « voit » mes rondeurs alors que je n’avais que pris deux kilos à force de manger car oui surement le stress mais depuis je n’arrêtais pas de manger enfin je me disais que c’était le stress en plus que d’être la grossesse qui fait que je mange pour deux enfin passons car je parle, je parle mais je ne sors pas de chez moi. Prenant des ballerines et portant un short avec ma tunique, j’étais prête pour aller me balader mais où ? Au centre-ville et vraiment loin, très loin du reste.

Quand je sortis de mes appartements, je me dirigeai alors vers ma voiture, une mini et tout simple bleu. J’étais peu connaisseuse en voiture mais bon Diane me disait que c’était à la mode alors j’avais opté pour cette voiture puis la chef d’une entreprise de stylisme se devait de se balader dans une belle voiture cependant ce n’était pas encore une chose certaine. Grimpant et allumant le moteur, j’avais seulement une seule envie, une seule et la seule, mangé. Manger une glace, j’avais envie d’une énorme coupe. Des envies que je n’avais pas souvent puisque je me contentais toujours d’une simple boule sur un cornet et hop là mais là… je voyais grand, je voyais comme une gourmande. Et mince… j’avais le droit de manger puisque je sortais et puis c’était mon glacier favori. J’allai rapidement vers le centre-ville, prenant alors ma grande coupe avec beaucoup de fraises et ce n’était pas voulu mais cette coupe était délicieuse d’après une amie enfin je m’en fiche que l’on se dise, c’est un culte pour les femmes enceintes et blablablablabla puisque personne ne savait que je l’étais et personne ne me connaissait ici enfin je n’avais vu personne qui pourrait me connaitre. Affichant alors un petit sourire amusée devant ma coupe et commençant à la déguster, la sauveur de la glace me donnait des frissons, c’était tellement froid mais pour une fois depuis des jours, je voulais me faire plaisir pour affronter la suite qui est « annoncer au père, la grossesse » je vous jure que ce n’est pas du gâteau mais sachant qu’il est le seul à savoir avec qui je suis en couple étant la personne même… je pense qu’il est le seul qui devrait savoir que je suis enceinte puis il a le droit de le savoir. Enfin bref, je dégustais ma glace et ne faisait pas attention à ceux qui m’entourait quand une main assez froid se posa sur mon épaule, par peur, je sursautai légèrement avant de me retourner.

Un journée comme les autres dans cette magnifique ville de Rome , il fait beau le soleil est au rendez-vous et la chaleur aussi part la même occasion ... Et bizarrement pour une fois je ne sais pas quoi faire , ce qui est rare d'ailleurs ayant toujours l'habitude de me balader à droite et à gauche allant un peu n'importe ou ... Mais j'avoue qu'à force d'avoir les gorilles de mon père qui doivent me suivre partout comme des toutous à longueur de journée , comme à mon habitude je me suis lever ce matin dans ma grande chambre(merci papa) après avoir enfiler quelque chose d'un peu plus convenable je descend les escaliers et arrive enfin dans la cuisine évidement je ne suis pas seul il y à toujours du monde dans cette maison avec les mecs qui travaillent pour mon père et notre maître d'hotel ... Enfin bref après avoir dit bonjour à plusieurs personnes je me fait un bon café et remonte plus vite que prévue dans ma chambre , buvant tranquillement ce brevage je me dirige dans ma salle de bain et ni vue ni connue je suis laver ... Maintenant faut que je trouve quelque chose à me mettre ce qui va être facile en fait un jean délaver un tee-shirt et basta c'est fait je suis prête mais le pire va arriver , pas envie d'avoir les garde du corps derrière mon dos toute la journée alors je vais surement partir comme une voleuse , ce qui est sûre même

Ouvrant la fenêtre de ma chambre je regarde dehors et ne vois personne bon point pour moi en suite comme une vrai dingue je descend la gouttière à deux doigt de tomber et de me fracturé je ne sais quoi mais ce n'est pas grave on s'en fiche .... Bon tout va bien maintenant faut que j'arrive au garage sans me faire voire sinon sûre ils vont me suivre alors hop hop ni une ni deux je suis dans la voiture et démarre comme une folle ... Dans le rétroviseur je peux les voire limites à courir deriere la voiture mais rien à faire ils ne me suivrons pas aujourd'hui ... Tiens une petite faim arrive je vais allez au Caffe & Chiaccio me manger une petite pizza tranquillement sans personne , sa va être génialissime je le sens ...

Me garant le plus près possible du restaurant je descend de la voiture et rentre à l'intérieur après quelques minutes d'hésitation je me prend une pruccito & fuggi c'est la pizza italien classique jambon tomate champignon mozzarela mais bon c'est ma préféré et puis il faut dire qu'ici c'est vraiment trop bon ... Avant même d'être servie je vois une personne que je connais plutôt bien prenant une glace au comptoir , Sabrina une super amie à moi enfin on à surtout une chose en commun , le fait qu'ont cherche toutes les deux à savoir le pourquoi du comment de cette guerre ... Mais je l'adore elle est super comme nana , me levant de ma chaise je me dirige vers elle et pause ma main sur son épaule mais la pauvre sursaute

« Alors maintenant je te fait peur Nina sympa ... »

Elle me fait beaucoup rire je l'adore j'avoue que je me répète mais c'est une fille géniale elle est simple et compliquer à la fois , tellement calme et tellement cinglés à la fois un peu comme moi c'est aussi pour sa qu'elle dit de temps en temps qu'en fait on se ressemble beaucoup ... La regardant en souriant

« Comment-va tu? Depuis la dernière fois qu'on c'est vue , même si sa fait que quelques jours en fait »

C’était elle, une amie, une bonne amie qui avait pour habitude de me dire que j’étais « une super nana » j’adorais car cela me faisait penser aux héros du dessin animé, les supers nanas et nous allons sauver le monde d’un singe dont je ne connais pas le nom enfin je ne suis pas fan mais je sais au moins le principal « c’est un singe ». Enfin bref, elle m’avait fait sursauter mais je ne m’attendais pas à ce qu’on me croise, pas du tout et je dois avouer que j’évitais que l’on me croit mais écoutant de la musique tout en mangeant une bonne glace qui en plus m’emmenait dans le pays des bisounours avec la saveur et le touché sur mes papilles enfin humm c’était un délice puis mon corps réclamait sans cesse de la nourriture même si le matin… il ne gardait pas longtemps ce que j’engloutissais. Si vous saviez, j’ai pris au moins 3 kilos depuis 1 semaines, une semaine à lézarder dans mon coin et me cacher de Diego, me cacher de ma famille enfin me cacher et éviter les autres. Ce n’est pas facile, vous savez ? Le plus difficile était de devoir éviter Diego car Dieu… qu’il me manquait et j’avais besoin de lui-même si je disais le contraire, j’avais besoin qu’il me réconforte et qu’il me dise que tout allait bien aller et qu’on allait trouver une solution mais je ne savais même pas comment il réagirait, c’est surement pour cette raison que je retarde toujours le moment de l’annonce, j’ai peur et pourtant je parais bien là… hormis que j’ai un teint pâle mais ça, c’est comme ça. Elle m’avait fait peur et elle avait l’air d’être surprise ou un peu vexé que ce soit le cas mais pourtant elle n’y pouvait rien, j’étais dans ma bulle depuis plusieurs semaines, une belle bubulle !

« Désolée, je suis un peu ailleurs mais tu ne me fais jamais peur enfin si mais en général, non »… Pourquoi parlais-je autant pour dire bêtement le principal ? Et aussi qu’il n’y avait qu’une seule réponse à donner, c’était dingue mais j’étais mal car je mentais dans toutes les phrases, d’habitude… je lui aurais tout dis enfin pas vraiment car j’ai toujours caché ma relation avec Diego, par amour mais ça dépassait le rationnel, être enceinte était un pas important et j’avais envie de le crier haut et fort mais je ne pouvais pas, je ne voulais pas aussi mais c’est surtout que je ne le pouvais. Je lui souris mais ce sourire s’efface progressivement alors qu’elle me demandait comment j’allais et disait qu’on ne s’était pas vu depuis quelques temps maintenant. À vrai dire c’était exactement depuis 9 jours, le nombre de jour depuis que j’ai fait ce test de grossesse car je l’ai fait quelques heures après l’avoir vu et j’avais déjà des symptômes et doutes bien avant mais pas de certitude mais pourquoi refroidissais-je ? Baissant alors un peu me regard que j’évanouie dans la glace tout en reprenant une cuillère… je murmura alors « ça va, ça va et toi ? ». Encore un mensonge, j’en avais marre de ne pas pouvoir dire ou raconter tout ce que j’avais dans la tête ou bien tout ce que j’avais à raconter, j’étouffais dans ma solitude et ne pas avoir de confident assez apte pour garder un grand secret comme le mien devenait un peu compliqué car je voulais le faire mais j’avais pourtant envie que Diego soit le premier, je crois qu’on le veut tous.« Je m’excuse pour ne pas donner assez de nouvelles mais bon, le boulot et tout et tout », il est vrai qu’il y a du vrai dans ce mensonge car mon entreprise de stylisme me prenait beaucoup de temps et bien trop pour que je puisse prendre les nouvelles que je voulais prendre mais nous savons tous que le boulot ne m’empêchera jamais de rester l’amie parfaite que je suis.

Oui c'est le cas de le dire Sabrina est vraiment un vrai amie , elle est généreuse , aimante , toujours à l'écoute et je sais que si j'ai un problème elle sera toujours là ! Peut-être un peu moins en ce moment car j'avoue qu'elle me parait différente depuis quelques semaines , en générale elle m'aurai vue et aurait fait un grand sourire qui en dit long mais la rien , elle était simplement dans ses pensées à ne rien dire de particuliers comme à son habitude même si je l'ai vue plus bavarde que sa ... Mais bon je pense la connaitre un minimum et voire qu'il y à quelque chose qui ne va pas , je ne vais pas la forcer à me le dire , elle me le dira quand elle le voudra ...« Pas de problème ne t'en fait pas va on a tous cette passe ou on est ailleurs , moi la première si tu t'en souvient bien »… Un léger rire étai sortie de ma bouche !

Mais j'ai vite fait mis une main sur mes lèvres car OMG il y à des gens pour qui travaille mon père devant la vitrine , ils doivent surement me chercher ... Et bien qu'ils me cherchent je m'en fiche , mais bon je me baisse enfin je me mets accroupie par terre et regarde de bas Nina tout en faisant une grimace et lui montrant du doigt ces messieurs en espérant qu'elle comprenne « Si je te dit que je suis encore partie comme une voleuse de chez moi tu me croit ? »… Dis-je tout en chuchotant alors que je n'en vois pas l'utilité vue qu'ils sont dehors ... Après quelques secondes je les voient partir donc décide de me remettre debout comme si de rien n'était mais je ne sais pas pourquoi certaines personne me regarde bizarrement , à mon avis il doivent ce dire c'est qui cette folle ? Entre nous franchement je m'en fiche complètement ... « Hum oui moi ça va bien mais je vais faire comme si je te croyais quand tu me dit que oui tu va bien car je pense te connaitre un minimum et je vois bien que non m'en fin je dit sa mais je ne dit rien hein » Au moins sa c'est fait je l'aurai dit maintenant c'est à elle de voir ... Mais sérieusement depuis quelques temps elle est vraiment louche , je l'est surpris plusieurs fois à manger comme douze , et en ce moment je trouve qu'elle grossit enfin c'est pas méchant hein mais je suis pas folle j'ai l'œil pour sa et je le vois bien « Tu sais tu n'a pas à t'excuser d'avoir du boulot même moi avec mes études en ce moment niveau planning je n'ai le temps pour rien mise à part aujourd'hui mais c'est exceptionnel d'ailleurs je pensai même passer à ton boulot te faire un coucou mais bon je t'ai vue ici » Et tous sa avec un grand sourire ....

Je n’étais pas vraiment d’humeur à mentir et dire que tout allait bien, je ne l’étais jamais mais je n’avais pas le choix et elle comprenait mes excuses tout en affichant un petit sourire, je l’avais vu dans des passes assez dure tout comme elle avait pu le voir aussi chez moi-même si il n’y a que Frederico qui m’aurait vu triste ou à pleurer et bien pire. Il m’avait souvent sauvé de quelques tentatives de suicides. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Alessandro (Changement de pseudo de Diego) et me demander où il était et ce qu’il pouvait bien faire. C’est alors que je l’avis se mettre par terre… après avoir fait un rictus mais pourquoi ? Pourquoi cette prise soudaine de folie ? Pourquoi ? Non mais je ne sais même pas d’où vient le fait que je n’étais pas surprise. Je haussai soudainement les sourcils en me demandant ce que pouvait bien être ce délire tout en ne gâchant pas sa cachette car je me doutais qu’elle devait se cacher, elle me montra alors les hommes derrière la vitre du doigt, c’était des gardes de chez les Léonidas, je les reconnaissais car j’étais étroitement lié avec eux comme pour Fréderico et l’homme que j’aime par exemple. C’est alors qu’elle me dit qu’elle était encore partie d’une voleuse de chez elle, comme moi et oui, j’avais des raisons de lui dire que je pouvais la croire, je n’étais pas mieux. Je savais que je ne devais pas lui dire car cela aurait éveillé des soupçons si elle le savait. J’avais la chance d’être la fille des Landros en conclusion même si je désobéissais, je ne risquais rien car papa ne m’aurait jamais fait tuer même si je risque de me faire tuer par les Léonidas en fouillant dans le passé mais j’aimais l’un d’entre eux et même le fils du grand « patron » même si personne ne le savait. Je devais lui dire pour qu’elle se sente moins idiote assise sur le sol. Je posa alors la carte devant la vitre pour la cacher au possible.

_ Je te crois car à vrai dire, j’ai fait la même chose…

C’est alors qu’elle se releva, tout le monde l’a regardait bien qu’il n’y ai pas beaucoup de personnes dans la salle, ils ne pouvaient s’empêcher de laisser le regard vers elle, elle venait quand même de se ridiculiser mais si ils savaient pourquoi elle se cachait enfin beaucoup le savent mais ne disent rien, surtout qu’elle a quand même sa popularité ! C’est alors qu’elle se mit à me dire qu’elle allait bien et qu’elle allait faire comme si elle me croyait en finissant par dire qu’elle savait bien que j’allais mal mais qu’elle ne dirait rien, je lui souris en baissant un peu le regard comme une personne que l’on vient de « demasquer » et regardant ensuite le ciel, je soupira un bon coup.

_ Je vais bien, ne t’en fais pas, regardes… je souris.

Je me mis alors à sourire légèrement avant de manger encore quelques cuillères tranquillement et je ne pouvais pas m’empêcher de déguster cette glace car elle paraissait tellement délicieuse, appétissante que je voulais en faire mon petit plaisir puis enceinte, je mangeais pour deux au fond et puis j’avais des envies incontrôlable comme cette glace. J’adorais manger la glace ici car elle était exquise. C’est alors qu’elle me dit que je n’avais pas à m’excuser, c’est vrai… je n’avais pas à m’excuser mais osef, je voulais le faire car j’étais une amie dévouée et abandonner les autres n’étaient pas une chose facile pour moi. Elle continuait en disant qu’elle aussi était débordée ce que je pouvais concevoir, je suis passé par là avant d’ouvrir ma boite à moi… je pouvais très bien le comprendre et je le comprenais, son sourire me réconfortait un peu même si je lui mentais toujours, lui rendant un beau sourire… je repris la parole.

_ Je sais, je suis passé par la case étude aussi mais quand même, je suis impardonnable, je n’ai pas à mettre mes amies de côté, je vais me rattraper, je te le promets et même maintenant…

Je m’interrompis en voyant alors les hommes de son père entrer par la porte de devant, laissant alors ma glace sur la table, je l’attrapa par la bras en la dirigeant vers la cuisine tout en montrant les hommes au patron qui me fit un signe positif de la tête (je viens souvent avec Alessandro et nous nous cachions en amoureux dans les cuisines, les pots de vins apportent beaucoup et jusque ici, les patrons étaient sympas et n’avaient jamais rien dévoilé. Je posai alors la jeune femme dans les cuisines et fermais la porte avant de me diriger vers la sortie de derrière !

_ J’ai l’habitude à force, suis-moi… on va sortir vite fait. Tu me dois une glace mais en attendant, je t’offre le cinéma ?